Ralentisseur, sacoches et Mistral de Marseille au Tourettes

Décidément toujours autant fâché avec les ralentisseurs, il y a 2 ans j’y ai laissé une roue, mardi matin à Allauch, ce sont les sacoches qui n’ont pas supporté…. Faut dire qu’elles ont fait leur temps et qu’il s’agissait du modèle de base chez décathlon. Encore heureux que ce ne soit pas arrivé  à 60 à l’heure dans une descente.

Je ne remercierai jamais assez ceux qui ont inventé le velcro, les colliers rilsan et les élastiques découpés dans les vieilles chambres à aire de la 4L à Claudine. Ajoutons à ces ingrédients de base quelques épices à base de fil de fer et de scotch américain pour que je puisse faire une réparation de fortune mais costaud. Le seul hic, mes sacoches ne peuvent plus s’enlever du vélo. pour décharger les affaires chaque soir, c’était mieux avant. Mais je ne pouvais plus tout avoir.

Finalement, le départ réel après réparation a eu lieu vers 10 H 00, suivi d’un bonne séquence prise de tête avec le GPS pour sortir de l’agglomération Marseillaise. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai du faire demi-tour pour ne pas me retrouver sur une autoroute ou une voie express. C’est décidé, je vais m’acheter un TomTom, les cartes d’OpenRunner n’étant pas à jour pour les grosses agglo.

La météo est capricieuse en ce début de journée, elle s’améliorera après la pause méridienne. Le mistral se met à souffler de plus en plus fort à partir de Sorgues. Pour éviter de consommer plus que ce que fournissent les panneaux, je plafonne entre 20 et 25 km/h. Ce soir, j’ai décidé d’arriver avec la batterie complètement chargée pour m’habituer aux modalités « Suntrip ».

J’ai pris pendant un bon moment la route de Jean Moulin du côté de Saint Rémy de Provence pour ensuite traverser les vignobles de Châteauneuf du Pâpe. Juste pour le fun, je me suis même payé le luxe de grimper en haut du village pour y boire une bière bien fraiche… Un comble à Châteauneuf du Pâpe

Ensuite, j’ai alterné entre la via Rhôna et la RN7 avec un vent de face allant crescendo. Vers 19 h, je décide d’arrêter, je ne récupèrais plus que 80 Wh et avec le vent je plafonne à 15 km/h. J’ai à peine dépassé Montélimar après 207 km de roulage.

La vidéo qui donne le mal de mer

3 Responses

    • Bernard Cauquil

      Aujourd’hui, première vraie journée sans nuage. J’ai récupéré une moyenne de 200 Wh de 9h00 du matin à 17h00. Sur le plat en ajoutant ma petite contribution, ça permet de rouler entre 30 km/h et 35 km/h. Et en côte c’est le pied, j’ai tj une vitesse à 2 chiffres…. c’est rare en vélo couché avec un engin de 60 Kg avec les bagages. Did, je t’assure si je met un carénage, presque sûr que je gratte ton streetbob ;-). Sinon depuis Marseille, je n’ai jamais rechargé, le soleil me suffit.
      @ Ciao, Bernardo

  1. Joris

    C’est bon ça, le seul truc qui me gène c’est le panneau solaire, ça va pas être facile à intégrer au Street Bob, sur le plan esthétique je m’entends.
    Avec un simple Smartphone tu aurais accès au GPS de Google map qui fonctionne plutôt bien.

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