Transmission hybride série, Speedhub Rolhoff, moteur DD, courroie crantée : Un quatuor prometteur
Après une petite sortie en plaine de la semaine dernière, aujourd’hui analyse des données sur un parcours plus montagneux et surtout beaucoup plus long
Une boucle de 185 km avec le col du Tourmalet gravi cette fois-ci par Sainte Marie de Campan et le versant de La Mongie. Bien sûr toujours en transmission hybride série.
Sur un parcours comme celui-ci, l’utilisation du Speedhub Rolhoff permet de tirer les meilleures performances du direct drive RH212 sans avoir besoin de recourir au fluide « statorate » ou autres accessoires de refroidissement afin d’évacuer les pertes joules.
En prime le silence de la transmission par courroie crantée et la récupération d’énergie au freinage.
Analyse de l’enregistrement des données
- distance : 184 km
- durée : 6 h 55 mn
- vitesse moyenne : 26,6 km/h
- dénivelé positif : 2335 m
- consommation brute : 2392 Wh
- freinage régénératif : 344 Wh soit 16,8 %
- consommation nette : 2048 Wh
- consommation nette par km : 11,1 Wh/km
- production génératrice : 585 Wh soit 3,18 Wh/km
- production horaire moyenne : 84,5 Wh/h
- consommation relative : 1463 Wh
- consommation relative par km : 7,92 Wh/km
Pour info : j’ai enfin pesé mon trike, à vide 70 kg tout rond
- Masse de « TitDragonFly » au départ (avec plein d’eau et outillage : 73 kg
- Masse du bonhomme ce matin au départ : 74 kg
- consommation brute : consommation totale avant déduction de l’énergie récupérée par régénération
- consommation nette : consommation brute – énergie récupérée par régénération
- consommation relative : consommation nette – énergie produite par la génératrice.
Bilan de cette nouvelle journée d’essai en transmission hybride série
Les résultats de ce nouvel essai viennent corroborer ceux obtenus précédemment : la consommation relative dépend très peu du relief du parcours et de sa longueur. Avec Edgar Tournon nous avions déjà fait ce même constat tout au long du parcours du Suntrip 2020.
Sur TiltDragonFly, 2 innovations technologiques expliquent en grande partie ce phénomène :
- Le rendement du moteur RH212 est optimal (autour de 82 %) aussi bien en plaine et sur les pentes les plus sévères grâce au speedhub Rolhoff
- La régénération variable qui me permet de récupérer un pourcentage conséquent de l’énergie utilisée pour gravir les côtes.
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